Psychologie canine à son meilleur
Psychologie canine à son meilleur
La socialisation, par l’établissement d’expériences positives, est cruciale durant le développement du chien. Toutefois, même en dehors des périodes de sensibilité, il demeure essentiel que le chien reçoive des expériences positives quotidiennes pour maintenir ses habiletés sociales tout au long de sa vie. L’introduction de stimulations doit être graduelle en intensité et en durée afin d’éviter de surexciter l’animal à chaque nouvelle stimulation. Il y a quatre types de stimulations : auditives, visuelles, tactiles et olfactives. Chacune d’elles devrait faire partie du protocole de socialisation quotidien. Le matériel audio et le contact visuel peuvent être utiles, mais le contact direct du chien avec l’humain demeure à privilégier.
(Source du texte: AnimaQuebec)
Jusqu’à 16 semaines, c’est faire connaître tous les stimuli, personnes grandes ou petites, jeunes ou âgées, handicapées et de diverses nationalités seront toutes différentes pour lui. Les Bruits, les accessoires, diverses situations, voiture, camion, séchoir à cheveux, aspirateur, instrument de musique, centre d’achat, foule, lave-vaisselle, parc, autobus, gare de train, applaudissements, stationnement, panier d’épicerie, tonnerre, sonnette de porte, outils divers, des bébés, enfants, handicapés, grandes personnes, petites personnes, jeunes et vieux…
Notre boulot à nous:
Il est mis en contact avec...
... un maximum de surfaces tels que journaux, gazon, concassé, paillis, tapis, caoutchouc, plastique...
... de sons tels que la télévision, la radio, les jouets sonores, le chant du coq, les outils, la vaisselle qui s’entrechoque, l’aspirateur...
… des défis à relever tels qu'escalader certains jeux, passer dans un tunnel, jouer à cache-cache…
Nous nous assurons que ces activités d'enrichissement ne soient ni dangereuses ni effrayantes pour les chiots.
Avoir un chien bien dans son poil et dans ses pattes ne se fait pas tout seul. Afin d’obtenir un spécimen équilibré il faut, dès le début de sa vie, prendre son éducation au sérieux. Quand le petit nez de cuir quitte le nid familial, il est de votre devoir de poursuivre la socialisation débutée chez nous. Il est bienvenu de permettre les visites (pas dans un premier temps, il a besoin de s’adapter) au chiot, pour ce dernier, le fait de voir différents visages, d'entendre des voix et des intonations différentes favorisent une bonne socialisation. L’importance des amis : Pour devenir un être équilibré ils ont besoin de contact entre congénères. Il n’y a rien de mieux qu’un chien pour apprendre à un chien, comment être un chien!
La stimulation mentale est aussi importante que l'activité physique. Il a besoin de dépenser son trop plein d’énergie, bien sûr. Aussi, réfléchir et solutionner des problèmes sont primordiaux (nous aborderons cette question, un peu plus loin). Utilisez des «Kong» remplis de leurs croquettes immergées dans l’eau bouillante avec un ajout de beurre de peanut, par exemple… une fois congelés le chiot doit trouver comment les en sortir. Ou encore, cachez des croquettes dans les plis de sa couverture, dans tous ses jouets. Plutôt que de vider son plat de nourriture en 5 min (parfois moins), il en a pour la journée à chercher sa pitance comblant ainsi un besoin essentiel: chasser, travailler pour avoir sa nourriture. La stimulation mentale fait en sorte que le chiot est réceptif, alerte, enjoué et très à l'écoute. Un chien, par sa relation de dépendance à son maître, n'a plus besoin de trouver et défendre son territoire pas plus que de chercher une femelle, que de chasser, ou bien de creuser un terrier... Que reste-t-il au bout de la ligne? Que l'attente et l'ennui. Combler ce vide est votre responsabilité. Rappelez vous, le chien est complètement dépendant de vous.
Les sorties à l'extérieur, commençant à cinq semaines, sont toujours une grande joie pour les chiots. En effet, cette activité est intégrée à notre protocole de socialisation permettant aux chiots de stimuler leur curiosité puisqu’ils sont en contact avec la pluie et la neige, le vent, des bruits et des odeurs auxquels ils n’ont pas accès à l’intérieur.
Le chiot ne fait que boire, manger, crier et bien entendu, dormir. Il ne peut voir ni entendre (sauf les sons graves) et ne peut marcher. Il se laisse guider par son odorat.
Une période de transition. Le chiot est, physiologiquement, plus en mesure d’explorer son environnement mais n’est physiquement pas assez développé pour le faire. Il répond au stimuli douloureux en essayant de s’échapper de la source de la douleur.
C’est la période de socialisation. C’est la phase de développement la plus importante de toute la vie de l’animal. On peut prévenir les troubles de comportement qui deviendront graves à l’âge adulte. Il est toujours plus facile d’apprendre, dès le début, la bonne façon que de devoir rééduquer (Bien qu’il n’est que rarement trop tard). Durant cette phase, le développement moteur se fait. Entre 3-5 semaines les chiots commencent à jouer ensemble. Ils apprendront aussi à contrôler la force exercée par leurs mâchoires. Si un chiot mord son frère trop fort ce dernier arrête immédiatement de jouer, celui qui a mordu apprend que cette pression a provoqué de la douleur. Un mauvais apprentissage à cette étape peut expliquer plusieurs troubles comportementaux d’agressivité. À partir de 4 semaines le chiot transporte des objets dans sa gueule et joue à la lutte en tirant sur… tout ce qui traîne! Si un voit quelque chose d’intéressant et va investiguer, toute la portée le suit. Si on s’attend que le chiot accepte les autres chiens, les chats les chevaux et les humains tard dans sa vie, il doit être exposé à ces espèces avant l’âge de 16 semaines. Bien que le temps nécessaire à socialiser le chiot soit court, les conséquences d’une socialisation incomplète sont graves. Les chiots isolés durant cette phase ne sont pas capables d’avoir de relation normale avec d’autres chiens et animaux, ce qui causent des problèmes à accepter de nouveaux animaux dans la maison ou vivent dans un chenil durant les vacances de la famille.
Le meilleur moment pour socialiser un chiot est entre l’âge de 5 à 7 semaines, durant cette période il approche de lui-même les autres et ne se formalise pas des mauvaises expériences. Par exemple, s’il se fait griffer par le chat de la maison cela n’affectera en rien sa socialisation. Durant la phase de socialisation le chiot commence à pouvoir associer des comportements à des stimuli. Le chiot peut apprendre, c’est le temps à être propre dans la maison. Comme il n’y a pas eu d’autre leçon avant, le chiot est malléable et apprend vite. Les comportements de l’âge adulte se développent. Lorsque deux chiots se rencontrent, ils font connaissance ( nez à nez / nez à postérieur). Les chiots se grimpent l’un l’autre et simulent le comportement sexuel. Les jeux sexuels, surtout chez les mâles, s’intensifient jusqu’à la puberté, puis s’estompent alors que le chien vieillit. Sauter sur des insectes et sur des objets qui bougent est un comportement normal qui sera associé à la chasse.
On observe des attaquent contre les chiots plus petits, plus faibles. Le chiot accepte les différentes espèces animales. La socialisation du chiot envers les humains doit inclure des enfants et des adultes. La vision joue un rôle très important dans le processus de socialisation. Comme la vision n’est pas complètement développée avant l’âge de 12 semaines, le chiot reconnait la forme d’un humain. Les détails ont peut d’importance. La forme d’un jeune enfant est différente de celle d’un adulte. À l’âge adulte un chien peut réagir avec agressivité aux formes qu’il n’a pas appris à reconnaître lorsqu’il était petit
Copyright © 2024 Éleveur Pomme Blanche - Tous droits réservés.
Optimisé par GoDaddy